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LA GUERRE DE 1870 A LA CELLE SAINT CLOUD
DE LA CELLE A MARLY

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Photo Didier Cahouet

MARLY LE ROI pendant le siège de PARIS (1570-1871)

Comme beaucoup d'autres , de nombreux Marlychois se sont installés à l'abri de l'enceinte fortifiée de Paris, pour continuer à se battre (tel Victorien SARDOU, leur maire) ou pour protéger leurs familles ( il reste seulement 40 élèves sur les 130 scolarisés à Marly en 1869).

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Marly fut envahi le 21 septembre 1870 ;plus de 11000 Allemands dont 1300 cavaliers y passèrent pour des durées variables pendant cinq mois. Logés chez l'habitant ou dans les maisons vides, ils furent une source d'ennuis pour la population: Ainsi, Mr LEGENDRE, accusé d'avoir fait disparaitre un soldat qu'il hébergeait et dont on avait trouvé le casque taché de sang chez lui, fut-il séquestré et menacé de mort jusqu'à ce qu'on retrouve le déserteur.

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La comission municipale dirigée par le Dr PITON siégait en permanence ce qui permit d'éviter des conflits plus graves mais elle dut accepter les exigences des occupants: de multiples réquisitions ( chevaux, charrettes, fusils de chasse, nourriture pour les hommes et les montures, chandelles et surtout bois de chauffage, essentiel dans cet hiver rigoureux ). La forêt et le parc de Marly en ont beaucoup souffert et les mouflons de Napoléon III n'ont pas survécu. Des contributions de guerre et un impôt direct levé par le Préfet allemand de Seine et Oise alourdirent les charges de la commune qui dut emprunter de fortes sommes . Le Dr PITON accueillit dans son ambulance (poste de secours créé au début de la guerre dans la cadre de la Croix Rouge) des malades allemands.

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Eloigrié du front, Marly ne fut qu'indirectement touché par les combats, même si on entendait les canons du Mont Valérien qui tiraient quotidiennement sur les avant-postes ennemis. Le 21 octobre, le Prince héritier de Prusse et sa suite vinrent observer la lutte du haut de l'aqueduc de Marly. Le 19 janvier, la désastreuse sortie des Parisiens à BUZENVAL occasionna la mort de volontaires marlychois dont le jeune espoir de la peinture française, Henri REGNAULT.

Si la demeure de Victorien SARDOU fut épargnée, d'autres furent pillées: 200 dossiers de dommages furent envoyés à l'Etat qui versa tardivement aux particuliers et à la commune des indemnités bien inférieures aux demandes.