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PETITE HISTOIRE DU MONUMENT AUX MORTS |
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Depuis le 30/09/2005 |
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Petite histoire du monument aux Morts à travers les délibérations du conseil municipal C'est le 12 janvier 1915, que le conseil municipal décide d'ériger un monument aux Morts pour la patrie. Le 16 juillet 1915, la construction du monument est votée à l'unanimité. Il sera situé à l'emplacement du monument Sardou dans la cour de la mairie. Le 19 février 1917, M.Lecointe, architecte à Saint-Germain, est chargé d'étudier un projet. Par ailleurs, le conseil décide de faire apposer dans la grande salle de la mairie, une plaque en marbre blanc destinée à recevoir les noms des habitants de Marly décédés à la guerre. MM. Chevillet, Gagné et Bongrain sont alors nommés membres de la commission chargée d'examiner les titres des noms qui seront gravés. Août 1919: pour honorer la mémoire des morts, le conseil décide de remplacer les plaques par un monument érigé sur le parterre de la mairie! Septembre 1919: attendu que les ressources budgétaires, très limitées, ne permettent pas d'élever un monument digne de nos morts - la dépense en résultant ne pouvait être couverte que par un emprunt - une souscription sera lancée auprès de tous les habitants. Lancement d'une souscription Mai 1920: le conseil fait établir un projet de monument aux Morts dans le cimetière nouveau. En août 1920, le projet de monument aux Morts établi gracieusement par Pierre Sardou (ndlr: fils de Victorien), architecte DPLG, est accepté. Il est prévu d'ériger le monument avec ossuaire dans le nouveau cimetière communal et d'envoyer à tous les habitants des lettres pour solliciter leur concours. MM. Tussart, Debric, Bourdon, Gagné, Arnaudin et Zanni doivent recueillir les souscriptions. Décembre 1920: il est demandé à M. Lecointe d'établir les plans et devis du monument suivant le projet de Pierre Sardou. Aux six conseillers déjà nommés sont associés MM. Champetier de Ribes, président du Souvenir français et Braillard, président des Anciens combattants et mutilés. Avril 1921: compte tenu du prix du devis présenté par l'architecte, le conseil sollicite le préfet pour obtenir la subvention allouée aux communes par l'État. Octobre 1921: M. Landman, marbrier de Saint-Germain construit le monument aux Morts pour 25 000 F, non compris les honoraires de l'architecte qui s'élèvent à la somme de 1 250 F, lesquels seront prélevés sur les fonds libres ainsi que la somme de 4858 F représentant l'insuffisance des fonds pour solder le prix du monument. La plaque de marbre qui sera placée dans la mairie nécessitera une dépense de 1 600 F. Il est alors convenu que cette somme sera réglée au moyen du prix à revenir sur la vente de bois du stock municipal. Août 1927: tous les emplacements au pourtour du monument aux Morts sont réservés. Ils ne pourront faire l'objet de concessions qu'en vertu de délibérations spéciales et pour services publics ou nationaux rendus par ceux qui solliciteront les concessions (ex. Arthus. Auger, Bezault, Bourdan). Septembre 1928: le maire fait conraître le devis de la pierre tombale sur laquelle seront inscrits les noms des soldats inhumés dans la crypte du monument qui s'élève à 1 600 F. Le Souvenir Français décide de participer à la dépense pour la moitié, le conseil prenant à sa charge l'autre moitié, soit 800 F. Le monument aux Morts pour les enfants de Marly tombés au champ d'honneur durant la première guerre mondiale, comporte 95 noms et 13 sur l'ossuaire au pied du monument. Une plaque placée en 1945 rappelle les noms des 30 Marlychois disparus à la seconde guerre, une autre les deux noms des tués en Indochine et en Algérie. Un rosier dit de Ravensbrück (offert par les anciens combattants) sera planté en 1965 à la mémoire des déportés et résistants. Un nouveau cimetière autour du monument aux Morts Le cimetière du bas avait été ouvert le 27 octobre 1843. D'une étendue de 27 ares 49 centiares, il pouvait accueillir 539 emplacements. Début 1914. il est envisagé la création d'un nouveau cimetière au lieu-dit "Les Carrougeaux" moyennant une dépense de 47 674,30 F. La guerre survenant, on prévoit simplement d'agrandir le cimetière actuel, en achetant à l'amiable les terrains riverains (13 octobre 1916). La municipalité obtient la déclaration d'utilité publique (17 juin 1918) et décide, compte tenu des ressources actuelles, d'attendre la fin des hostilités pour procéder aux achats et aux expropriations éventuelles. Les devis estimatifs du 8 décembre 1920 fournis par M. Lecointe sont adoptés le 21 mars 1927. M. Foqué, géomètre, est chargé de procéder à la réalisation du plan de distribution intérieure du nouveau cimetière, axé géométriquement autour du monument aux Morts. Pour des raisons d'économie, les murs de clôture prévus à 2,45 mètres de hauteur non compris le "chaperon" seront réduits à une hauteur de 2 mètres chaperon compris. Par cette différence de hauteur, et par l'alignement mieux distribué des tombes. On peut remarquer les deux parties du cimetière. Pierre Francheterre, Le Vieux Marly |
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